Expérimenté, certainement. Pédagogue, avant tout!

Un bon formateur doit connaître sa matière et avoir une expérience riche à partager. Le fait qu’il soit en plein coeur de l’activité lui permet d’être plus proche de la réalité des pratiques et des contraintes actuelles. Le formateur qui a pris du recul opérationnel de son côté, est davantage susceptible d’aider les participants à considérer l’évolution de leur métier dans le temps et à identifier, avec sagesse, quels sont les éléments essentiels de leur expertise qui permettent de durer.

Actif ou ayant pris du recul? Je dirais : peu importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse! En l’occurence, l’ivresse vient de la pédagogie… Le formateur qui excelle est celui qui suscite l’envie d’apprendre et qui crée un momentum. La pédagogie créative permet de faire vivre une expérience concrète et décuple l’apprentissage. Le but n’est pas de proposer des formations ‘entertainment’, mais bien d’offrir des portes d’entrée non conventionnelles (souvent en partant d’autres disciplines) qui permettent de s’approprier la matière sous un angle nouveau. Qu’est ce qu’une expérience en art martial peut m’apprendre sur la négociation? En quoi un philosophe peut-il m’aider à donner du sens à mon leadership? Le formateur suscite l’intérêt ‘in vivo’, garde l’attention, stimule la prise de conscience et pointe du doigt les actions concrètes que le participant peut mettre en place afin d’augmenter sa performance au quotidien. Le formateur doit enfin s’assurer que le participant développe activement ses compétences sur le terrain, gage de l’impact de la formation. La formation ne représente qu’une facette du développement (concept 70/20/10). A chacun dès lors de gérer son apprentissage dans le temps pour maintenir une bonne employabilité.